rendez vous.

Sora habitait toujours avec ses parents adoptifs , dans une bicoque de 32 mètres carrés , entièrement construite a base de Tôle , de planches de bois et de briques. Sa maison était l’une des plus belle du bidonville malgré son aspect pitoyable et dégradée. Elle comportait 3 pièces. le salon et la kitchenette (ou dormais Sora), la chambre des parent et les sanitaires.
La cuisine était même munie d’une bibliothèque aux vieux livres moisi dont Sora connaissait chaque lignes par cœur . a travers la pièce , des ficelles récupérés un peu partout servait a faire sécher les vêtements et les linges de la famille.
La seule lumière qui parvenais dans la pièce devait traverser des vitres en plastique récupéré.
Sora lui , dormais sur le canapé , ou plutôt sur l’amas de tissus et de coton qui servait de canapé.



Ce matin la était un matin particulier pour Sora , il rejoignait pour la première fois la patrouille qu’il allait intégré. Il ne connaissais que le nom du chef de patrouille « Yasha Kishino-ori » et se fichais pas mal du reste.
Il parti embrasser ses parents , les seules personnes dont il supportait le contact et fila faire sa toilette dans la salle de bain , enfilant ses plus beau vêtements , comme le lui avait suggéré sa mère. Il revêtit donc une tunique blanche , un peu rapiécée sur les bord mais en assez bon état.

« Bonne journée maman »

Sora attrapa son sac a dos , composé de deux bouts de tissus cousu ensemble et d’une lanière, mis deux livres dedans, sa boite de médicaments et son repas pour la journée , qui se composait d’une demi miche de pain, d’une pomme et d’une bouteille de café et sorti se confronter au froid de ce début de journée . Il sauta sur son toit et se mit a courir sur les tôles jusque qu’au point de rendez vous , son adresse ne le trahissant pas

Sora arriva bientôt a proximité du rendez vous, ralentissant le rythme , il aperçut celui qui aurais sa vie entre ses mains, assis sur un vieux bidon rouillé. Il l’observa quelques minutes , caché dans les hauteurs des tôles et des planches de bois , ses doits serrant le tissus qui lui servait de sac.
Ne portant finalement aucun jugement sur ce qui serais son chef , il se laissa retomber a terre a quelques mètres de Yasha , ses pieds se posant presque délicatement sur les planches de bois branlantes sur lesquels il avait atterrit .

Il avança vers le Jeune homme, sa démarche marquant une certaine froideur comparables aux traits de son visage. Arrivé devant lui , il inclina légèrement la tête

« Bonjour , je m’appelle Sora Fubuki »

comme a son habitude , sa voix n’était qu’un murmure , pourtant parfaitement audible. Il releva la tête et fixa son interlocuteur sans ciller

« je suis votre Dreamer … »

Ayant l’habitude de ce genre de méprise , Sora se contenta de sourire avec douceur , en toute hypocrisie et de répondre dans son éternel murmure.

« Je ne suis pas une demoiselle Kishino-ori’san »

Gardant les distances avec son chef de patrouille , il s’adossa contre une tôle et sorti un des livres de son sac, l’ouvrant en son milieu pour continuer sa lecture. Ses mèches blanches tombèrent devant ses yeux , les masquant partiellement . Sora n’avait pas besoin de voir son vis a vis pour continuer a l’observer, il avait , de toute façon , une image négative de chaque humain .Dreamer ou non.

So’ ne leva pas les yeux de son livre. Communiquer avec son supérieur ne l’intéressait pas véritablement. Il préférais de loin continuer a lire les contes de Perrault , même s’il connaissais chacune des histoires par cœur . Pourtant il répondit , par politesse.

« parce que c’est le seul métier qui permet de vivre ici, et non pas de survivre. »

il se décida enfin a lever les yeux des pages jaunis et fixa Yasha sans laisser transparaître le moindre sentiment, seulement le calme et la froideur

***je n'arrive pas a le cerné ...c'est génant ...***

Tohru sortit de la forteresse. Il avait été prévenu la veille qu'il serait affecté à la première patrouille. Enfin son projet se réalisait!! Il était parti sans rien dire, come à son habitude. Il avait beau être bien elevé et d'une famille aisée, ce n'était pas pour autant qu'il était attaché à ces parents...
Et puis de toute façon ils étaient contre ce projet...

Ces songes et pensées sur ces sentiments pour ces parents en tête, il pénétra donc le bidonville, où il pu constater une fois de plus la tristesse et la pauvreté. Il se promis d'essayer d'améliorer les conditions de ce lieu le plus rapidement possible, et regarda le ciel. Il se sentait étrangement excité, bien que le fait de risquer sa vie n'était pas quelque chose de forcément très attrayant. Un frisson le parcourut. Il faisait frais, mais ce n'était pas la cause de cette impulsion.

Il s'enfonça de plus en plus dans le bidon ville pour enfin trouver le lieu de rendez-vous avec son chef de patrouille... assis sur un bidon pourri.
Il s'avança vers lui, constatant qu'une personne était assise sur le sol non loin de lui.

"Bonjour, je suis le tireur affecté à votre équipe, Tohru Snag..."

le regard de Sora se porta instantanément sur le nouveau venu. Il ne l’avais jamais vu auparavant et redoubla de méfiance a son égard. Comment un homme pouvais t’il encore sourire au milieu de cet enfer ?

se redressant ,il vint s’incliner devant Tohru

« bonjour , je suis Sora Fubuki …dreamer …enchanté de vous connaitre »

prononcer ses mots lui faisait toujours mal au cœur et lui laissait le goût de l’amertume dans la gorge. il détestait ces rêves , il détestait les autres …

Apres s’être présenté , il retourna s’adosser a son mur mais rangea son livre, pour avoir une idée de Tohru

Le sourire de Tohru -pâle sourire certes mais sourire quand même- s'effaça. Non pas que le fait que l'homme qui venait de se présenter soit un dreamer, cela ne lui faisait pas peur, et il savait à l'avance qu'il serait confronté à quelqu'un comme lui (bien que cela est déjà été le cas), mais surtout parce que les airs moroses et inexpressifs des deux personnes qui se trouvaient actuellement à ces côtés le démoralisait.

"Enchanté Sora..." Sa voix était redevenue normale, et l'on n'y sentait plus une once d'exitation...

Le jeune homme avait constaté que Sora était en train de lire lorsqu'il était arrivé, aussi, pour que le silence qui lui pesait s'achève et aussi par une curiosité maladive, il d'acressa de nouveau à l'homme qui se trouvait devant lui, accoudé au mur.
"Quel est le titre du livre que tu viens de ranger?"

très peu habituer a ce qu’on lui pose autant de questions, Sora dévisagea longuement Tohru, l’observant. Puis mécaniquement , il murmura de sa voix claire

« Les ‘Contes’ de Perrault…’les fées’… »

il pencha légèrement la tête sur le coté, regardant le ciel d’un bleu pur. Il n’était jamais sorti du bidonville et il était anxieux…l’extérieur serais t’il comme dans ses livres ? aussi mystérieuse et dangereux ? Un lueur de curiosité l’anima et il demanda d’une voix froide mais douce comme un soupçon de lait

« êtes vous déjà aller dehors Snag san ? en dehors de cette forteresse et de l’enfer qui l’entoure ? »

Un soupçon de nostalgie l'avait envahi lorsque Sora évoqua Perault...
Il avait lui même lu ce livre, après tout la bibliothèque de sa maison ne devait pas servit qu'à prendre l poussière et le fait qu'on lui ait appris à lire l'avait aidé à s'évader lorsque sa blessure le lancait...

Mais la question du jeune homme le prit au dépourvu. Il s'était attendu à tout auf à ça... S'il était sorti de tout cela? La réponse, bien que clair dans son esprit mis ongtemps à aboutir jusqu'à ces lèvres...

"...Oui..." Il avait hoché la tête et avait effleuré sa cicatrice, par habitude...

il avait posé une mauvaise question. il s’en était rendu compte rien qu’au visage de Tohru
… c’est pour cela que Sora ne demanda pas la véritable question qui lui brûlait les lèvres .Il découvrirais bien par lui même comment était le monde extérieur …et sûrement plus sereinement que les autres, il n’avais pas peur de se faire attaquer par les monstres ….

Monstres ….sanguinaires et violents …mais pas avec lui , pas avec eux. Ils n’avaient rien a craindre de leurs rêves. Il n’avais rien a craindre des siens .Mais quand les yeux de Sora se perdirent sur les visages de Tohru et de Yasha, il se souvint qu’eux les craignaient …

« …pardonnez moi , je n’aurais pas du poser cette question . »

Cette excuse était composée d’une douce hypocrisie tintée de léger remord…

farfouillant dans son sac , il pris une petite boite en ferraille qu’il ouvrit , en sortant un comprimé d’un noir aux reflets châtain qu’il avala sans avoir besoin d’eau. Un dreamer ne devait pas dormir .

Tohru hocha la tête sur la réplique du chef de patrouille. Il ne connaissait pas son nom, mais ce n'était pas forcément nécéssaire de le savoir...

Il se tourna vers le jeune homme aux cheveux blancs, qui semblait sincère quant à ces excuses. Le pâle sourire maladroit de Tohru revint l'espace d'une seconde sur son visage, et passa son bras dans son dos.
"C'est pas vraiment grave..."

Il était vrai que Sora ne pouvait évidement pas savoir qu'une large cicatrice barrait son ventre, souvenir cuisant d'une excursion ratée dans ce qu'on appelait le "dehors".
Il se promit un jour de lui expliquer, enfin...
S'ils restaient en vie assez longtemps pour cela...

Il décida de se poser au sol et d'explorer ce qui se trouvait dans son sac.

Sora rouvrit son livre ou il l’avais laissé, murmurant chaque mot sans même le voir ni le lire. Non So’ n’était pas autiste …il vivait juste dans son propre monde et avait une peur panique du contacte …

« Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l'aînée lui ressemblait si fort et d'humeur et de visage, que qui la voyait, voyait la mère.
Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir.

Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et en même temps avait une *aversion effroyable pour la *cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse. »

Bien sur ces murmures n’était nullement destinés aux autres . il s’auto suffisaient a eux même et dans sa récitation, Sora laissa son esprit gambader à travers ses rêves… Il aurais aimé que tout le monde soit la pour que leur mission puisse commencer des maintenant …il voulait tellement voir le monde extérieur …

au bout d’un moment il ferma les yeux , continuant de réciter son conte , oubliant la présence des deux personnes près de lui

Artèmis venait enfin de trouver le lieu du rendez-vous. Elle remonta son sac à dos sur son épaule et s'arrêta un instant pour observer les trois aux de loin un instant. Puis elle se remit en marche et arriva parmi eux.

Bonjour, Je suis Artèmis. Il me semble que je suis votre pisteur...

Sora s’arrêta immédiatement de réciter son conte et rouvris les yeux , regardant la femme avec sa froideur passive habituelle . il se décala de son mur et s’inclina , comme il l’avais fait précédemment pour les deux autres .

« Bonjour , Sora Fubuki ,Dreamer»

il retourna a son mur et rangea son livre , se récitant mentalement la fin de l’histoire en silence , ses yeux s’étant refermés .

Incline la tête vers lui, puis-ce que c'est apparament la manière de se saluer ici

Je suis enchantée de te rencontrer.

Va s'assoit sur un des bidon pourri en attendant le reste des présentations

le bruit des pages tournées ramena Sora a la réalité, leur chef de patrouille avait l’air d’être un parfait idiot mais il s’en fichais, tout ce qui comptait en ce moment était le bruit de ses pages et la vision de ce livre qu’il n’avais jamais lu.
Encore plus précieux que les paysages tant de fois imaginé , un nouvel ouvrage était pour lui source d’un bonheur intense , et ce livre ne lui appartenait pas …
Pourtant il dévorais sa couverture des yeux , couverture sur laquelle il pouvait voir écrite à l’encre "l'Histoire de Mythologies Antiques à travers les Civilisation"…ce n’était pas un livre de compte …ce livre la racontait l’histoire de l’humanité …sa vrai histoire …
Il aurais tellement aimé pouvoir le lire …tellement …

« … »

Plongée dans son nième lecture de ce grand classique de la littérature, plus excatement sur le mythe fondateur des Androgines de Socrate, Artémis fut attirée dans le monde réel par un bruit incongru. Levant les yeux de son ouvrage, elle tombe sur Sora apparament faciné par la couverture du livre.

Devant l'air si fragile du jeune homme, elle ne peut que mettre un marque page à son livre avant de le fermer.

Il t'interesse?

Sora recula d’un pas et écarquilla les yeux. Il repris vite un air complètement neutre pour préservé les apparences et regarda Artémis sans savoir quoi répondre. Pourquoi lui demandait elle ça ?

« … je ne l’ai jamais lu … »

Sa voix bien qu’habituelle était teintée de regrets vraiment très mal dissimulé. Mais des qu’il s’agissait d’un livre Sora …changeais un peu …

***calme toi …c’est juste une question personnelle ..calme toi ….***